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16 janvier 2025

Davide Buscemi - dbuscemi@medialo.ca

Un hiver sujet à des coupures de service 

Le Syndicat interprofessionnel en soins de santé de l’Abitibi-Témiscamingue.

©Photo Médialo — Archives.

Le Syndicat interprofessionnel en soins de santé de l’Abitibi-Témiscamingue.

Le Syndicat interprofessionnel en soins de santé de l’Abitibi-Témiscamingue, affilié à la FIQ (FIQ-SISSAT), a fait part de sa frustration, le 16 janvier, à la suite de l’annonce de la fermeture définitive de l’unité de réadaptation en santé mentale de l’hôpital de Malartic.

« Le choix du CISSS de l'Abitibi-Témiscamingue de fermer l’unité et de réorienter les services à l’externe est un premier exemple des impacts des compressions budgétaires sur les soins à la patientèle.

Les besoins en santé mentale ne cessent d’augmenter et les organismes communautaires sont débordés et sous-financés. Avec cette fermeture et dans ce contexte, il y aura vraisemblablement des gens qui vont tomber dans les craques du système contrairement à ce que dit notre PDG. 

Il faut aussi souligner que les professionnelles en soins de l’hôpital de Malartic possèdent une expertise importante […], une expertise que notre région va perdre avec cette fermeture. C’est vraiment inquiétant. », a dénoncé le président de la FIQ-SISSAT, Jean-Sébastien Blais. 

Parallèlement à cette annonce de fermeture, un vaste projet de réorganisation des soins dans les CHSLD semble se profiler. Quelque 40 postes seront supprimés, principalement dans les catégories d’emplois d’infirmières-assistantes-chef et d’infirmières auxiliaires. Toutes les MRC seront concernées par cette réorganisation des soins.

Une inquiétude se fait sentir
« Chaque fois que le CISSS de l'Abitibi-Témiscamingue procède à une réorganisation, il y a des démissions. Nos membres ont besoin de stabilité et de ratios professionnels en soins/patientes et patients sécuritaires. Elles sont très inquiètes par ce qui les attend et ce qui attend les patients de la région. On n’a pas le luxe de se permettre une démission de plus à cause d’une réorganisation non nécessaire! », fulmine Jean-Sébastien Blais.

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